Le joueur d'échecs

C'est l'esthétisme de cette BD et ses nombreuses références plastiques qui la rendent fascinante, plus encore que son récit inspiré du roman de Zweig. Décors et costumes sont autant de clins d’œil à des tableaux existants (Klimt, Schiele...). Au fur et à mesure que l'intrigue progresse, tous les décors semblent contaminés par le jeu d'échecs, par le graphisme de son échiquier. Pages, cases se métamorphosent et se démultiplient comme si le papier prenait soudain vie. Une lecture vertigineuse !